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Hunsrücker

5 novembre 2007

Déjeuner sur un plateau

Un déjeuner de rêve à l’hôpital au département chirurgie orthopédique chambre 653, lit vers la fenêtre vue sur des immeubles de la ville nouvelle et au loin les bois qui sentent bon l’automne. 


La porte est toujours ouverte pour voir le ballet des infirmières et aides soignantes qui ont toujours un petit mot ou un sourire à mon attention, elles m’appellent toutes par mon nom de famille pour moi déjà 19 jours d’hospitalisation. Réveil à 8H15 du matin, je suis le dernier à être visiter pour que je profite de la garce matinée sinon pour le premier 7 heures ! Tension haute déjà le matin qui fait peur sauf à moi. Le thermomètre électronique dans l’oreille, pas de fièvre.

Il faut passer du lit au fauteuil pour faire la toilette dans un lavabo, rasage au rasoir électrique, débarbouillage et décrassage au gant et savon de Marseille dans la bassine rose. Pour finir lavage des cheveux et rinçage comme je peux avec le menton dans l’évier, avec la tête qui tape le robinet et les bars qui attrapent la bassine pour bien rincer la nuque.

Entre temps, toc-toc ; petit déjeuner un café noir sans sucre, un petit pain beurre et confiture à la groseille. Qu’il pose sur la table, j’ai le temps de me sécher les cheveux avec un 1600 watts, le café sera à  température à la sortie de la salle d’eau.

 

Fini le repas, il faut aller sur le lit car l’homme de ménage va venir et après lorsque le sol est sec petite promenade dans le couloir avec les cannes anglaises mais avant il faut mettre le slip, le pantalon, la chaussette au pied droit et la chaussure.

 
Monsieur vous allez trop vite avec vos béquilles, oui mais je suis grand alors je peux faire de grande enjambée non il ne faut pas ! Il faut faire de petit pas !

 
Retour dans la chambre pour s’assoir dans le fauteuil car une aide va faire le lit, un lit réglable avec une télécommande 4 positions qui se lève en une partie devant ou derrière et complètement pratique pour regarder par la fenêtre du lit.

 
Aujourd’hui pas d’alèse car le voisin, de la chambre en est à son troisième oubli même avec une couche cela ne suffit pas !

 
Ordinateur, lecture, radio latina, mots croisés et toujours ordinateur et le plateau du déjeuner arrive !

Je sotte du lit dans le fauteuil, il y a des suspensions en ressort pour amortir le choc. Le plateau est en fête, comme toujours la feuille marque ‘normal salée entier’ mais après le menu, un pain, du jambon cru beurre, une blanquette de veau, du riz pilaf, la crème de Roquefort et pour finir ! la tarte au citron meringuée !!! et le mot de l’équipe de restauration vous souhaite un bon appétit.

2007102801_Dan_013

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3 août 2007

http://www.chroniquesdaevry.org

Dan_l_Hunsr_cker_de_Paris« Internet est une toile où se projettent les passions comme les fantasmes, des pans de vie réelle et des réalités virtuelles, un réseau où se côtoient contestation et aliénation, fatalisme et fanatisme. » citation du journaliste Jiri Pragman

15 mai 2007

( ' - ' )

Bien que la vie ne couvre pas un siècle,

Des soucis de mille ans sans cesse nous occupent.

Le jour est bref, hélas, et la nuit longue,

N'allons-nous pas, la torche en main, nous divertir ?

Pour le plaisir il faut saisir l'instant,

A-t-on pouvoir d'attendre à l'an prochain ?

Ce sont les sots qui plaignent la dépense,

Et la postérité ne fait qu'en rire.

L'Immortel Wang-tseu-k'iao1 ? ...

On a du mal à partager le même espoir.

1 王子乔 : ce personnage, fils du roi Ling de la  dynastie Tcheou 1100 av. J.-C., s’éleva parmi les Immortels, après avoir pris congé des siens au sommet d’une montagne.

之十五
 
生年不满百,
常怀千岁忧。
昼短苦夜长,
何不秉烛游!
为乐当及时,
何能待来兹?
愚者爱惜费,
但为後世嗤。
仙人王子乔,
难可与等期。15
8 mai 2007

Le chemin de l'enfer

DUMONT_D_URVILLEJules Sébastien César Dumont d'Urville, né le 23 mai 1790 à Condé-sur-Noireau dans le département du Calvados {Big Up au Pays d’Auge} et décédé un 08 mai 1837 à Meudon. Ce jour là, étant invité au voyage inaugural du chemin de fer Paris - Versailles et arrivée au niveau de cette ville des Hauts de Seine, le train dérailla et prit feu. Les portières ayant été verrouillées de l'extérieur par mesure de sécurité, c'est le drame. Le découvreur de la Terre Adélie au pôle Sud, sa femme Adèle et son fils de 14 ans périssent en compagnie de 56 passagers dans ce qui est la première catastrophe de l'histoire ferroviaire.

30 mars 2007

Mon rêve familier

Paul_Verlaine01Paul-Marie Verlaine né Le 30 mars 1844 à Metz ¤ décède le 8 janvier 1896 à Paris. Il édite à compte d'auteur chez Alphonse Lemerre, éditeur des poètes parnassiens [Le Parnasse est un mouvement littéraire apparu en réaction contre le romantisme, qui commença à s'exprimer en 1866 dans un recueil, le Parnasse contemporain, et qui élabora une poésie ayant notamment pour fondement le culte de la beauté impassible ­ l'art pour l'art – et les recherches érudites.] Les Poèmes saturniens fait éditer le premier volume de poésie. Cet ouvrage, comprend une pièce liminaire, un prologue, vingt-cinq poèmes formant quatre chapitres ("Melancholia", "Eaux-Fortes", "Paysages tristes", "Caprices"), douze autres poèmes faisant suite aux "Caprices" et un épilogue. Dans ses Confessions, Verlaine indique qu'il écrivit ces poèmes "saturniens" au lycée, à l'âge de seize ans. On ne doit donc pas s'étonner si la plupart de ces vers ont un écho singulièrement parnassien. Verlaine subissait, à l'époque, l'influence de Leconte de Lisle et de ses disciples qui prêchaient pour une poésie volontaire, élaborée, impassible, afin d'atteindre à une perfection et à une rigueur dans la forme qui n'admettent aucune faiblesse dans l'expression de la pensée et des sentiments. Aussi le poète affirme-t-il : « Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve, C'est l'effort inouï, le combat non pareil, C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève, Lentement, lentement, l'œuvre, ainsi qu'un soleil ! »

Ennemi des épanchements lyriques, soucieux de ne pas éparpiller son âme, Verlaine cisèle son vers, manifeste son goût pour la beauté plastique ; mais, malgré son effort de contrôle, il ne peut s'empêcher de se montrer souvent élégiaque. Des textes comme "Nevermore", "Mon rêve familier", "Chanson d'automne", annoncent déjà le Symbolisme et traduisent cette nostalgie de l'amour, cette propension à la rêverie, cette douce et musicale tristesse, cette délicate sentimentalité, qui devaient marquer ses œuvres postérieures.

Le thème central qui lui a inspiré ces poèmes est l'influence maligne de la planète Saturne sur ceux qui sont nés sous son signe (les saturniens ont entre tous "bonne part de malheur et bonne part de bile").Saturne01

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime et qui m'aime

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.


Car elle me comprend, et mon cœur transparent

Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,

Elle seule les sait rafraîchir en pleurant.


Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore

Comme ceux des aimés que la Vie exila.


Son regard est pareil au regard des statues,

Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

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27 mars 2007

Red Nation et Petite Plume

LITTLEFEATHERL’acteur américain Marlon Brando né le 03 avril 1924 à Omaha dans l’état du NEBRASKA (Etats-Unis d’Amérique) et décédé le 02 juillet 2004 à Los Angeles dans l’état de CALIFORNIE (Etats-Unis d’Amérique) a reçu au cours de sa carrière deux Oscars du meilleur acteur : le premier en 1955 pour « Sur les quais » d’Elia Kazan et en 1973 pour « Le Parrain » de Francis Ford Coppola. Mais le 27 mars 1973 à la remise se présente en costume traditionnel apache l’actrice mexicaine Maria Cruz née le 30 janvier 1947 sous le nom de Sacheen Littlefeather. En effet, l’acteur refusant de se rendre à Hollywood pour recevoir son prix ; envoie en son nom Petite Plume en protestation contre le sort réservé à ses congénères les natifs américains.

8 mars 2007

Le Yabusame 流鏑馬

Le Yabusame流鏑馬, est issus d’une discipline des archers nippons.

YABUSAMEVenant d’un rituel guerrier qui date de 1600 ans et né à Kamakura 鎌倉ville au bord de l'océan pacifique dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Le Yabusame consiste à atteindre à partir d'un cheval lancé au galop sur une piste en terre battue de 46 m de long, 3 cibles fixes de 9 cm de diamètre qui représentent la Guerre, la Puissance et la Paix.

Le Yabusame était à l'origine une cérémonie destinée à favoriser les bonnes récoltes, la paix et le bien-être ; il a évolué pour devenir un rituel équestre. Celui qui manquait une cible devait se donner la mort.

Aujourd'hui le Yabusame ne compte plus que 15 participants qui concourent 7 fois par an. Est proclamé vainqueur le meilleur archer sur 18 volées.Yabusame__v_

7 mars 2007

POINT FINAL

Extrait de ‘Correspondance

POINT_FINAL« Toi, toujours aimée, plus que jamais aimée tu es le point final. Je tenais à te le dire parce que, malgré le sens, froid comme l’acier, de certains mots, on peut parfois calmer sa fièvre, en promenant son front brûlant sur le marbre. Baisers longs comme le sommeil. »

Léo Malet est né le 07 mars 1909 à Montpellier et décédé le 03 mars 1996 à Châtillon-sous-Bagneux, poète surréaliste et romancier français. 

6 mars 2007

aujourd'hui de l'an 1980

Marguerite_Cleenewerck_de_CrayencourMarguerite Yourcenar ou Marguerite Cleenewerck de Crayencour née le 08 juin 1903 à Bruxelles (Belgique) et décédée le 17 décembre 1987 à Bar Harbor (Etats-Unis d’Amérique) est la première femme d'un certain 06 mars 1980 à être élue par ses pairs au sein de l’académie française institution créée en 1635 !


« Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l’amour . . . cotation » extraite de ‘Paroles d’un croyant’

4 mars 2007

La Comparsa => La Cumparsita

TangoEcrit en 1916 par Gerardo Hernán Matos Rodriguez né le 28 mars 1897 à Montevideo en Uruguay et décédé à Montevideo 25 avril 1948, pianiste, compositeur, journaliste. Alors qu’il était étudiant en architecture à l'université, il se présente devant le maestro du tango Roberto Firpo qui se produisait avec son orchestre dans la capitale uruguayenne au café « La Giralda » (aujourd'hui Palacio Salvo). Il venait de composer en l'honneur de son groupe d'étudiants une marche de carnaval : La Comparsa [en espagnol, cela désigne une troupe de gens masqués de la même manière pour le carnaval]. Roberto Firpo accepta de l'interpréter et Gerardo Hernán Matos Rodriguez eut la naïveté de céder les droits d'auteurs à la maison d'éditions Breyer pour 20 petits pesos.

La Cumparsita se fait un peu oublier et en 1924, alors que Francisco Canaro le reconnaît comme un tango majeur, Enrique Maroni et Pascual Contursi lui rajoute des paroles et l'intitule Si Supieras. Tout Buenos Aires veut alors danser sur La Cumparsita suivi peu après par Paris puis le reste du monde... La Cumparsita devient synonyme de tango.

Il est maintenant de tradition dans les milongas de clore le bal avec 2 interprétations différentes de La Cumparsita (souvent en version instrumentale).

La petite fanfare

Si tu savais...
que dans mon âme
je conserve toujours cette tendresse
que j'ai eu pour toi.

Qui sait, si tu savais...
que jamais je ne t'ai oubliée,
revenant à ton passé
tu te souviendrais de moi.

Les amis ne viennent plus,
pas même une visite,
personne ne veut me consoler de mon chagrin ;
 
Depuis le jour où tu es partie
je sens l'angoisse dans ma poitrine,
qu’est-ce que tu as fait, petite,
de mon pauvre cœur ?

Dans la chambrette abandonnée
le soleil du matin
ne se penche plus à la fenêtre

comme quand tu étais là
et le petit chien, mon compagon,
qui ne mangeat plus depuis ton départ,
de me voir seul, l'autre jour,
il m'a laissé, lui aussi.

 

La cumparsita

Si supieras...
que aún dentro de mi alma
conservo aquél cariño
que tuve para ti.


Quién sabe, si supieras...
que nunca te he olvidado,
volviendo a tu pasado
te acordarás de mi.


Los amigos ya no vienen,
ni siquiera a visitarme,
nadie quiere consolarme
en mi aflicción.

Desde el día que te fuiste
siento angustias en mi pecho,
decí, percanta, ¿ Qué has hecho
de mi pobre corazón ?

Al cotorro abandonado
ya ni el sol de la mañana
asoma por la ventana

como cuando estabas vos.
Y aquel perrito compañero
que por tu ausencia no comía
al verme solo, el otro día,
también me dejó.

Pascual Contursi - Enrique Pedro Maroni / Gerardo Hernán Matos Rodríguez.

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