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Hunsrücker
4 mars 2007

La Comparsa => La Cumparsita

TangoEcrit en 1916 par Gerardo Hernán Matos Rodriguez né le 28 mars 1897 à Montevideo en Uruguay et décédé à Montevideo 25 avril 1948, pianiste, compositeur, journaliste. Alors qu’il était étudiant en architecture à l'université, il se présente devant le maestro du tango Roberto Firpo qui se produisait avec son orchestre dans la capitale uruguayenne au café « La Giralda » (aujourd'hui Palacio Salvo). Il venait de composer en l'honneur de son groupe d'étudiants une marche de carnaval : La Comparsa [en espagnol, cela désigne une troupe de gens masqués de la même manière pour le carnaval]. Roberto Firpo accepta de l'interpréter et Gerardo Hernán Matos Rodriguez eut la naïveté de céder les droits d'auteurs à la maison d'éditions Breyer pour 20 petits pesos.

La Cumparsita se fait un peu oublier et en 1924, alors que Francisco Canaro le reconnaît comme un tango majeur, Enrique Maroni et Pascual Contursi lui rajoute des paroles et l'intitule Si Supieras. Tout Buenos Aires veut alors danser sur La Cumparsita suivi peu après par Paris puis le reste du monde... La Cumparsita devient synonyme de tango.

Il est maintenant de tradition dans les milongas de clore le bal avec 2 interprétations différentes de La Cumparsita (souvent en version instrumentale).

La petite fanfare

Si tu savais...
que dans mon âme
je conserve toujours cette tendresse
que j'ai eu pour toi.

Qui sait, si tu savais...
que jamais je ne t'ai oubliée,
revenant à ton passé
tu te souviendrais de moi.

Les amis ne viennent plus,
pas même une visite,
personne ne veut me consoler de mon chagrin ;
 
Depuis le jour où tu es partie
je sens l'angoisse dans ma poitrine,
qu’est-ce que tu as fait, petite,
de mon pauvre cœur ?

Dans la chambrette abandonnée
le soleil du matin
ne se penche plus à la fenêtre

comme quand tu étais là
et le petit chien, mon compagon,
qui ne mangeat plus depuis ton départ,
de me voir seul, l'autre jour,
il m'a laissé, lui aussi.

 

La cumparsita

Si supieras...
que aún dentro de mi alma
conservo aquél cariño
que tuve para ti.


Quién sabe, si supieras...
que nunca te he olvidado,
volviendo a tu pasado
te acordarás de mi.


Los amigos ya no vienen,
ni siquiera a visitarme,
nadie quiere consolarme
en mi aflicción.

Desde el día que te fuiste
siento angustias en mi pecho,
decí, percanta, ¿ Qué has hecho
de mi pobre corazón ?

Al cotorro abandonado
ya ni el sol de la mañana
asoma por la ventana

como cuando estabas vos.
Y aquel perrito compañero
que por tu ausencia no comía
al verme solo, el otro día,
también me dejó.

Pascual Contursi - Enrique Pedro Maroni / Gerardo Hernán Matos Rodríguez.

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